dimanche 19 juillet 2009

Besançon (ma ville natale) et l'horlogerie...

Pourquoi un musée du temps ?
Depuis deux siècles, Besançon est la cité du temps grâce à ses savoirs techniques et à sa recherche fondamentale.


Quand Besançon devient capitale de l'horlogerie française
A la fin du 18e siècle, l'industrie horlogère suisse est frappée par le chômage et ses horlogers franchissent une frontière encore poreuse pour s'installer à Besançon. La France encourage et entérine ce mouvement d'immigration par un décret qui, en 1793, fonde la Manufacture Française d'Horlogerie à Besançon. La colonie suisse mettra près d'un siècle à s'enraciner. C'est seulement vers 1860 que l'on peut considérer la greffe comme réussie : l'industrie horlogère bisontine s'impose alors dans les Expositions universelles de la fin du siècle ; l'Ecole d'horlogerie est fondée en 1860.


Créé en 1882, l'Observatoire de Besançon a pour vocation première de donner l'heure juste : l'heure s'affichait à l'Hôtel de ville, les horlogers de la région venaient la prendre le matin. Besançon devient alors la capitale de l'horlogerie française.

A la fin du 19e siècle, la recherche universitaire va à la rencontre des techniciens horlogers. La vocation scientifique et technique de Besançon en matière de mesure du temps se fonde alors solidement sur ses bases horlogères.

Aujourd'hui, Besançon est le pôle européen des microtechniques Dans les années 1970, le développement des centres horlogers de l'Extrême-Orient et la concurrence acharnée de la Suisse mettent Besançon en difficulté. Mais c'est sans compter sur les savoir-faire en matière de mécanique de précision qui ont permis de développer des secteurs porteurs d'avenir : l'optique, l'électronique, l'acoustique, le thermique, le pneumatique, l'automatisme, la productique, le génie biomédical..Besançon est aussi le pôle mondial des temps-fréquence A l'heure actuelle, les scientifiques bisontins sont à l'avant-garde dans le domaine des temps-fréquence. Le temps est indiqué en seconde, minute, heure ; la fréquence en hertz ; le temps-fréquence est indiqué par exemple en hertz/seconde. Les techniques de mesure du temps prennent donc une place évidente au coeur du temps-fréquence.


Un savoir scientifique s'est développé au sein de l'Institut de Chronométrie de Besançon. Au fil des ans, ce savoir a permis de créer un secteur de recherche autour du temps-fréquence : laboratoire de chronométrie, électronique et piézo-électricité, laboratoire de physique et de métrologie des oscillateurs. Les industries militaires, spatiales et les télécommunications sont les commanditaires de ces recherches et de cette industrie bisontine. Les oscillateurs mis au point à Besançon voyagent dans l'espace et permettent de reconnaître une position à cinq mètres près, en n'importe quel point de la planète. La rencontre de Mars et de la sonde "Voyager" se réalise notamment avec l'aide des résonateurs de Besançon. Enfin, sur le plan industriel, le temps-fréquence a donné naissance à des entreprises très performantes qui fabriquent des récepteurs terrestres destinés aux laboratoires dotés d'horloges atomiques ou des résonateurs à quartz en technologie BVA ultra stable pour les télécommunications et la navigation
Résonateur BVAPhoto de Noak


Emergence du musée du TempsDès la fin du 19e siècle, suivant l'exemple des musée suisses, Besançon envisage de créer un musée d'horlogerie. Des collections sont constituées ; les tentatives nombreuses pour créer une structure muséographique autonome se heurtent aux difficultés rencontrées par l'industrie horlogère elle-même. Mais l'idée d'un musée qui rende hommage à la mémoire collective bisontine, mémoire liée à la mesure du temps, apparaît de manière récurrente. Dans les années 1980, la rencontre d'une volonté des élus et d'un projet scientifique fait alors mûrir le concept de musée du Temps.


Ce projet a pour objet de mettre en synergie deux fonds de collections municipales : D'une part, les collections d'horlogerie, constituées par le musée des Beaux-Arts depuis environ 150 ans :montres, cadrans solaires, sabliers, collections enrichies à partir des années 1950 par l'ensemble des moyens de mesure du temps. D'autre part, les fonds réunis par le musée d'Histoire (tableaux, gravures) complétés à partir des années 1980 par la création d'un département d'histoire industrielle, attirant de nouvelles collections d'horlogerie.Le thème du temps, fédérateur de l'histoire et de l'horlogerie, s'impose et pousse à la création - sur ces bases - d'un nouveau musée : le musée du Temps.

La municipalité de Besançon, ensuite soutenue dans son initiative par l'Union européenne, le Ministère de la Culture(Direction des Musées de France et Direction de l'Architecture et du Patrimoine), le Ministère de la Recherche, la Région et le Département, décide en 1987 la création de ce nouveau musée qui n'a pas d'équivalent en Europe.


Musée du Temps
96 Grande rue 25000 BESANCON 03.81.87.81.50 03.81.87.81.60
Horaires d'ouvertureDu mardi au samedi de 9h15 à 12h et de 14h à 18hDimanche et jour férié de 10h à 18hsauf : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre

lundi 29 juin 2009

Les Hiboux de Charles Baudelaire



Sous les ifs noirs qui les abritent
Les hiboux se tiennent rangés
Ainsi que des dieux étrangers
Dardant leur oeil rouge.
Ils méditent.

Sans remuer ils se tiendront
Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.

Leur attitude au sage enseigne
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
Le tumulte et le mouvement;
L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.

Erkölnig de Goethe






Johann Wolfgang Goethe Erlkönig




Wer reitet so spät durch Nacht und Wind?



Es ist der Vater mit seinem Kind;



Er hat den Knaben wohl in dem Arm,



Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.



- Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?



-Siehst Vater, du den Erlkönig nicht?



Den Erlenkönig mit Kron und Schweif?



-Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif.



- »Du liebes Kind, komm, geh mit mir!



Gar schöne Spiele spiel ich mit dir;



Manch bunte Blumen sind an dem Strand,



Meine Mutter hat manch gülden Gewand.



« Mein Vater, mein Vater, und hörest du nicht,



Was Erlenkönig mir leise verspricht?



-Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind;



In dürren Blättern säuselt der Wind.



- »Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn?



Meine Töchter sollen dich warten schön;



Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn



Und wiegen und tanzen und singen dich ein.



« Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort



Erlkönigs Töchter am düstern Ort?



-Mein Sohn, mein Sohn, ich seh es genau:



Es scheinen die alten Weiden so grau.



- »Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt;



Und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt.



« -Mein Vater, mein Vater, jetzt faßt er mich an!



Erlkönig hat mir ein Leids getan!



- Dem Vater grauset's, er reitet geschwind,



Er hält in den Armen das ächzende Kind,



Erreicht den Hof mit Mühe und Not;



In seinen Armen das Kind war tot.

Allez! Encore un vol au-dessus du nid du Corminet (mais il en a tellement de bien. Voir son site!)

Posté le 02/05/2008 16:48:39

Allez, une histoire de Provence!Sur la place du village, il y a la partie de boules (chant de cigales)- Allez, vas y Titin! Tu pointes! Tu la mets là, la boule!"Titin, les pieds bien tanqués dans le cercle, y vise soigneusement. Et puis, tout d'un coup, comme un jobastre, y pose ses boules, et y va au coin de la place. Y a un enterrement qui passe. Il enlève la casquette, et y salue le cortège. Et puis, y revient et ramasse ses boules. Y va se remettre à jouer.- Ho Titin, c'est quoi cette cagade? Tu arrêtes de jouer pour saluer un enterremant?"- Eh Voueil! C'était quand même ma femme!"

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Sur un tramouai de Marseille. Une belle petite, elle est toute estransinée par un vieux monsieur, peuchère, que rien que de la regarder, c'est comme si il la chaspait.Les yeux tout allumés, le monsieur y tend son ticket au receveur, y lance une oeillade à la petite, et il annonce "La Joliette". La petite, alors, elle tend son ticket, et elle annonce "Le Vieux Port!"

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Sur le même tramouais, c'est l'heure de pointe. On l'appelle comme ça, parce que c'est l'heure que les dames elles se font piquer par des pointes, peuchère, qu'elles savent même pas d'où elles viennent. Là, justement, une belle dame, elle en sent une. Elle se retourne vers le pistachier, et elle lui dit "Monsieur, veuillez finir!""Vous vous méprenez, madame, ce que vous sentez, c'est un rouleau de pièces de monnaie! Je viens de toucher ma paie, et mon patron m'a donné de la petite monnaie en rouleau."La dame ne dit plus rien. Seulement, comme la pression continue, et encore pire, elle se retourne encore:"Monsieur, vous ne me ferez pas croire que votre patron vous a donné de l'augmentation entre la Canebière et les Chartreux!"

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Encore sur le tramouais, y a deux belles pitchounettes, toutes esquichées dans la foule... de l'heure de pointe. Y en a une qui dit à l'autre.- Dis, Mariette, le type qui est derrière moi, il est beau?"L'autre regarde discrètement. Puis elle chuchote.- Il est jeune!"- Jeune! JE LE SENS BIEN qu'il est jeune! Je te demande s'il est beau!"

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Le curé de Cucugnan, comme il s'en allait vers son église, y voit tout d'un coup les moutons du père Fougasse, dans le pré. Et sous l'olivier, y voit le petit Fougasse, le Cesarin, qui est en train d'abuser de la nature par mouvements vifs et précipités. Le bon curé est rouge d'indignation, devant ce péché d'onanisme.- Petit malheureux! Tu n'as pas honte! Reboutonne toi! Et tu vas me jurer sur la Sainte Trinité de garder tout ça pour le mariage!"Le petit Cesariot, y promet et y jure.Et les années passent. Et voilà que le Cesearin, y se marie. C'est le même curé qui fait la cérémonie. Et puis, toute la noce se réunit sous le grand micocoulier, là où qu'on a dressé la table pour le repas de noces. Le marié, y se lève, d'un coup, et y dit à monsieur le curé:- Vous vous rappelez, le jour où vous m'avez surpris à me faire du bonheur, tout seul?"- Eh voueil, je me rappelle, petit voyou, dit le bon curé, un peu gêné."- Vous m'avez dit de garder tout ça pour le mariage, vous vous rappelez? Alors, maintenant... qu'est-ce qu'y faut que j'en fasse, des trois bonbonnes que j'ai, à la cave?"

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A la maternité de l'Hopital de la Conception, il y a Honoré Vigourousse, qui attend l'heureux évènement, sa femme est en train d'accoucher. Et lui, il est tout escagassé, il a fumé tout un paquet de Gitanes papier maïs, y tient plus en place. Enfin, une infirmière arrive. - Monsieur Vigourousse! Il faut attendre encore un peu! Votre femme a eu un gros garçon, mais on dirait qu'il y en a un second! - Oh, fan de chichourle! Des jumeaux! Vé que j'ai fait philippine! Mais ça m'étonne pas! Tu verrais la cheminée d'usine que j'ai dans la braguette, ma belle chichourlette!" L'infirmière repart, puis revient, toute émue. - Vous avez un deuxième garçon, monsieur Vigouroux!" - Eh voueil, je te l'avais dit... la cheminée!" L'infirmière repart. Et revient: - Vous savez quoi, monsieur Vigourousse? Votre femme elle vient d'accoucher d'un troisième bébé! Vous avez des triplés!" - Ca m'étonne pas! La cheminée, je te dis!" - Vouais, ben la cheminée, y faudra la faire ramoner, les trois petits, y sont noirs!" --Message edité par Cormoran le 2008-05-03 13:40:10--

vol dans le nid du Corminet...

Une des blagues prises sur son site:

Un papa va coucher sa petite fille de trois ans. Il lui raconte une histoire et écoute ses prières qu'elle termine en disant : - Protège ma maman, protège mon papa, protège ma grand-mère et au revoir grand-père.

Le papa demande : - Pourquoi dis-tu au revoir grand-père ? La petite fille dit : - Je ne sais pas papa, ça me semblait la seule chose à dire.

Le lendemain, le grand-père meurt. Le père se dit que c'est une étrange coïncidence.

Quelques mois plus tard, le père couche sa fille et écoute ses prières qui se terminent par : - Protège ma maman, protège mon papa et au revoir grand-mère. Le lendemain, la grand-mère meurt.

Le père, abasourdi, se dit que sa fille est en contact avec l'Au-delà. Quelques semaines plus tard, alors qu'il vient de lui raconter une histoire, il écoute ses prières. - Protège ma maman et au revoir papa.

Réellement choqué, l'homme ne dort pas de la nuit, va au travail très tôt le matin. Nerveux toute la journée, il regarde sa montre sans arrêt et reste à son bureau jusqu'à minuit.

À minuit, il est toujours vivant et décide de rentrer à la maison. Sa femme étonnée lui dit : - C'est bien la première fois que tu rentres si tard du travail. Que s'est-il passé ? - J'ai passé la pire journée de ma vie, mais n'en parlons plus.

Et elle de répondre : -Tu as eu une mauvaise journée, mais tu n'imagines pas ce qui m'est arrivé. Ce matin, le facteur est tombé mort devant notre porte.

Ma Tartiflette


Personnellement:

je prends les pommes de terre rouges, pas trop grosses de préférence. Je les fais cuire à la vapeur avec la peau et la leur laisse (je les ai nettoyés avant, bien sûr!).

Je fais une couche de pommes de terre, une couche de magret de canard fumé (parce que c'est très bon et que les Juifs comme les Musulmans l'acceptent, ça permet ainsi d'inviter tout le monde à sa table!), et du beaufort (ou un Comté très rustique) avec un bon reblochon (pas celui du supermarché. Un vrai de vrai. Autant que possible), puis je remets une couche de pommes de terre, puis un peu de jambon de DINDE (parce que comme le magret, ça coûte cher et pas énormément, j'alterne), et à nouveau un mélange alterné des deux fromages. Jusqu'en haut.

Après au four jusqu'à ce que le fromage fonde et que ça dore en haut.

Ma grand-mère, de son vivant, se régalait, même à 99 ans passés, et en venait à venir dévorer après pendant les préparatifs de la tartiflette du jour d'après, et ça ne l'avait pas privé d'en manger après encore à table! (J'évitais juste de lui servir la première couche du haut un peu dure. Les autres, comme elles sont dans le fromage, ça les ramollit. Si elle laissait un peu le magret de canard fumé (qui donnait du goût), elle avait encore la dinde qu'elle n'avait aucun mal à manger).

Bon, l'été s'y prête mal, mais enfin... Y aura qu'à consulter le blog cet hiver!

Joies du Yiddish - Léo Rosten - aleih'èm shoulèm - humour

Mme Nathan dit à sa fille Déborah, 31 ans et tjs célibataire: "écoute, chérie, ne te mets pas en colère. Je suis ta mère qui t'aime et je veux te voir heureuse et bien mariée. Cela n'a pas de sens de rester assise, nuit après nuit, à attendre qu'un gentil garçon téléphone. Des comme ça, il n'y en a plus, j'en ai bien peur. Tu devrais passer une annonce dans la presse!"

Déborah se met à crier:"Maman, tu plaisantes!
-Tu n'as pas à donner ton nom, juste un numéro de boîte postale."

Et elle tend un papier sur lequel elle a écrit, en majuscules: CHARMANTE JEUNE FILLE JUIVE, BONNE EDUCATION, BONNE CUISINIERE, RENCONTRERAIT JEUNE HOMME JUIF, GENTIL, INTELLIGENT, BONNE EDUCATION. OBJET: MARIAGE.

Déborah rougit, bégaye, murmure quelques protestations, mais la mère la persuade qu'elle n'a rien à perdre, et bcp à gagner.
L'annonce paraît dans la presse, et Déborah court tous les matins au-devant du facteur. Au bout de quelques jours, elle revient à la maison, toute excitée.
"Maman, regarde, une réponse à l'annonce, envoyée par le journal!"

Les joues rouges, elle ouvre l'enveloppe, en lit le contenu, et fonds en larmes.

"Chérie, crie Mme Nathan, que se passe-t'il, dis-moi vite!"

Et Déborah de haleter:"C'est de papa!"